Nos Conférences
Vivons 2 la culture
Vivons 2 la culture est un programme de dialogue et d’échange avec les artistes et les acteurs culturels de la scène algérienne. Organisé sous forme d’interviews, l’accent est mis à chaque fois sur une personnalité que l’on questionnera sur sa pratique artistique et sur l’environnement professionnel qui l’entoure.
Est-il possible de vivre de la culture ou de son art aujourd’hui?, quel est l’état des lieux de l’écosystème algérien dans le secteur des industries créatives? comment, nous, acteurs pouvons participer à son développement ? quels sont les modèles pratiqués ailleurs qu’en Algérie ? quel impact a le covid sur les artistes et les entrepreneurs culturels.
Paloma Colombe
Pour le début du mois d’Octobre 2019, nous avons accueilli et découvert la réalisatrice et DJ Paloma Colombe qui nous avait présenté son film PLANET MALEK, dédié au parcours du musicien et compositeur algérien Ahmed Malek.Un débat avait suivi La diffusion de ce documentaire qui avait porté sur plusieurs aspects : • Le parcours professionnel de Paloma Colombe• Le contexte de la réalisation du documentaire d’Ahmed Malek• Le modèle économique choisi pour la réalisation de ce documentaire, l’accès aux finances qui intéresse les réalisateurs et professionnels du secteur du cinéma• Le métier de DJ quand on est une femme.
Alain Escudero
Un récital de piano organisé le Samedi 29 Février 2020 dans le cadre des activités de l’espace de diffusion culturelle du Hub Créatif Artissimo présenté par le musicien Alain Escudero qui avait interprété un répertoire des célèbres compositions de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791).
Merieme Guemache
Une rencontre littéraire autour du dernier roman “un jour tu comprendras” de l’écrivaine Meriem Guemache. Durant cette rencontre, nous avons discuté de son parcours d’écrivaine et d’auteure, de son attachement à la valorisation du patrimoine culturel algérien, de son sens du devoir de mémoire et de transmission en faveur de la jeunesse algérienne. Nous avons tenté aussi de comprendre et mettre en évidence le cheminement, depuis l’idée d’écrire jusqu’à la recherche d’un éditeur et des différentes étapes qui ont jalonné la production de son ouvrage.
Pupitres d’Artissimo
I- Alger, histoires de lieux, histoires de vies
Alger, histoires de lieux, histoires de vies est une série de cinq rencontres-débats dédiée à notre riche patrimoine.La découverte de l’histoire d’Alger à travers ses édifices, ses monuments, ses quartiers, ses personnalités emblématiques, ses légendes et sa richesse culturelle seront au cœur de nos débats.Une nouvelle approche pour mettre en valeur les trésors insoupçonnables que recèle cette ville qui bouge, palpite et vibre.Une passerelle sera jetée entre le passé et le présent afin d’enrichir les discussions et impliquer toutes les catégories d’âge de la société civile.Les pupitres d’Artissimo sont animés chaque fin de mois par une pléthore d’historiens, sociologues, psychologues, anthropologues, philosophes etc.
I- Intimité
De la casbah au quartier d’el hamiz, la sensible question de l’intimité et du jardin secret des familles algéroises, est très peu évoquée. Le mode de vie est assurément différent, que l’on habite dans une maison de la casbah, un appartement haussmannien, une barre d’immeuble de Diar El Mahçoul ou une des “ villas commerciales” de construction récente.•Comment vivent les familles mononucléaires ou traditionnelles, dans les espaces réduits ou plus cossues?•Comment, hommes et femmes conçoivent-ils leur place à l’intérieur de leurs murs ?•Dans notre société conservatrice et prude, quelle place est donnée à l’intimité ou, plusieurs générations cohabitent?•La sexualité des conjoints est-elle vécue différemment selon les lieux et espaces d’intimité ? Pour répondre à toutes ces questions et éclairer ces points, nous avons convié pour cette thématique un riche panel d’intervenants représentant des points de vue différents.
II- L’amour
Certain lieux d’Alger sont le symbole de l’amour passionnel entre des hommes et des femmes qui ont vécu dans cette cité, à différentes époques.Le tombeau de la chrétienne, symbole de l’amour de Roi Juba II pour Séléné.La mosquée Ali Bitchin, cadeau du corsaire Aldino Piccinin (Ali Bitchin) à la princesse Lallahom.Dar el Hamra et le palais de la djenina, lieux d’amour de Salim Toumi, dernier roi d’Alger et de sa femme Zaphira.La promenade des Sablettes, le parc zoologique, le jardin d’essai, sont autant de lieux où se rencontrent les amoureux d’aujourd’hui.Pour répondre à nos problématiques posées et enrichir ce débat, nous avons accueilli un riche panel d’intervenants.
III- La culture
Certaines adresses sont indissociables de la vie artistique algéroise:La Cinémathèque algérienne, la Brasserie des Facultés, le Café Tantonville, la Librairie des Beaux-Art etc. Hommes de lettres, artistes et intellectuels tels que Mohamed Dib, Albert Camus, ou Mouloud Mammeri, Nina Simone, Barry White y sont passés.Les années 80, ont vu naître Riadh El Feth. Premier centre culturel et de loisirs modernes avec salles de cinéma, boutiques chics, restaurants etc. Après un break forcé, les années 2000 assistent à l’ouverture de galeries d’art privées, et d’autres formes d’art s’expriment à l’exemple du ‘street art’.•Comment les algérois ont-ils vécu l’effervescence culturelle des années post-indépendantes (60,70,80)?•Comment ce bouillonnement culturel a-t-il tracé son sillon?
•Aujourd’hui, quelle place occupe la culture dans la vies des jeunes?•Pourquoi n’existe-t-il plus des espaces oú intellectuels et artistes peuvent se retrouver spontanément comme l’époque de la ‘brasse’, de la librairie des Beaux-Arts ou de la Cinémathèque? Un riche panel d’intervenants s’est exprimé à ce sujet, et nous a éclairé en donnant leurs avis et visons.
IV- la spiritualité
Pour tout temps, les croyances ont eu la part belle dans la vie des algérois.Effectuer une visite dans une ‘zaouia’ ou un mausolée est une pratique courante dans notre société, pour prier, demander ‘la baraka’, guérir de la maladies ou régler des problèmes conjugaux.Sidi Abderrahmane, Sidi Ouali Dada, Sidi Flih, Sidi Yahia, sont autant de ‘maquam’ à forte charge spirituelle ou exprimer sa foi.La superstition est aussi très présente. On accroche des pneus usagers sur le chantier d’une villa afin d’éloigner le mauvais œil ‘El Ain’. On sacrifie un coq ou un mouton avant de s’installer dans une nouvelle demeure. On embrasse un morceau de pain tombé à terre.Ces superstitions ont souvent engendrées des rituels très codifiés, chers aux algérois tel que le hammam qui est une tradition ancestrale connue pour son rôle de purification notamment lors du cérémonial du mariage.•Pourquoi les algérois veulent-ils une grand admiration et un respect incommensurable à ces saints? Est ce par tradition ou plutôt par croyance ?•N’y a t-il pas confusion entre la foi, la croyance et la superstition?•Comment décrypter certains comportements face à ce qui peut paraître irrationnel?•L’arrivée des spa, saunas et autres cabines individuelles ont-ils sonné le glas de ces traditions millénaires?Nous avons accueilli un riche panel d’invités au long et riche parcours afin de répondre et nous éclairer au mieux sur ces problèmes.
IIV- La douleur
Derrière son image de carte postale, Alger la blanche cache des pages de souffrances et de douleurs. Les différentes invasions qu’elle a subi n’ont pas été sans conséquences.Sans doute la capitale en garde-t-elle des blessures indélébiles.Beaucoup de lieux de torture et de captivité racontent ces cicatrices: prison Barberousse (Serkadji), Villa Susini, Grotte de Cervantès, passage souterrain d’El-Biar, la rue Bab Ezzoun, notamment à été le témoin d’atroces tortures. •Quel passé douloureux ces lieux cachent-ils et qu’en reste-t-il aujourd’hui ?•Les événements tragiques vécus par les habitants d’Alger tout au long de son histoire se sont-ils mués en actes de violence, au point de coller à l’ADN des algérois aujourd’hui? A l’école, dans la rue, au sein des familles, envers les femmes, envers l er à l’ADN des algérois aujourd’hui? A l’école, dans l es animaux…•Ces lieux qui font partie de notre environnement, sont couverts d’un halo de mystère mais également de silence. Le côté sombre d’Alger est-il un sujet tabou ? Nous avons fait appelle à un riche panel d’intervenant pour traiter cette thématique.
II- Être Algérien
Artissimo toujours animée par la volonté de valoriser l’Algérie à travers son
patrimoine, son histoire, sa culture et les personnalités sur les quelles elle s’est
forgée, initie pour cette troisième saison une série de cinq nouvelles rencontres.
Après « Alger histoires de lieux, histoires de vies », les pupitres d’Artissimo
2019 mettront l’accent sur l’identité algérienne.
En décryptant les spécificités de nos comportements, attitudes, us et
coutumes, nous ferons connaissance avec les algériens d’hier et ‘aujourd’hui.
Comment l’histoire de notre pays a t-elle façonné le caractère et la
personnalité si singulière des algériens ?
Par son langage, son humour, sa façon de penser et d’affronter les aléas de la
vie, l’algérien sera au centre de nos débats pour mieux appréhender la société
dans laquelle nous évoluons.
I- Le Tempérament
On dit des algériens qu’ils sont colériques, agressifs et bagarreurs mais aussi vaillants, courageux et fiers.Les multiples invasions, tragédies et catastrophes naturelles lui ont forgé un tempérament endurant, mâtiné d’abnégation.•Quelle part de vérité revêtent ces clichés?•Comment le poids de l’histoire peut-il influencer le caractère d’un peuple ?•Comment l’algérien a t-il évolué durant les trois dernières décennies?le 22 Février marque le début d’une nouvelle ère :•Avions-nous besoin de nous sentir dans l’adversité pour nous réapproprier certaines de nos valeurs?•Est ce une évolution positive qui va s’inscrire dans la durée ou bien disparaître à la fin de la révolution du sourire?Nos intervenants spécialistes en la matière ont été invités pour nous en dire plus à ce sujet et enrichir le débat à la fin de cette conférence.
II-Humour
Dans notre quête pour mieux comprendre les particularités qui font le caractère de l’algérien, l’humour semble être une incontournable spécificité. Une marque de fabrique avec ses codes, son langage et sa subtilité. En effet, en Algérie, nous cultivons l’autodérision et nous rions des travers de notre société. Qu’il soit cynique, corrosif, satirique, naïf, l’humour s’est avéré être une arme redoutable pour exprimer des émotions, dédramatiser des situations, dénoncer des injustices, ou simplement décire ses états d’âmes.Ce trait de caractère puise t’il son origine dans notre histoire?Comment notre pudeur, superstition ou conservatisme ont ils permis de contourner cette difficulté de s’exprimer par des mots grâce à l’humour ?Y’a t’il un humour particulier à chaque région d’Algérie?Peut on considérer que l’humour DZ a su se forger sa propre identité au même titre que l’humour anglais est facilement identifiable?Comment les humoristes, caricaturistes et chroniqueurs se sont ils emparés au fils des années de l’actualité, dans notre pays?
III- La langue
Nous avons une façon très particulière de nous exprimer. Dans une même phrase, nous mêlons arabes, français et kabyle. Au fil des années, de nouveau vocables et expression sont apparus enrichissant le parler algérien pour constituer, peut être, une nouvelle langue.Dans un même temps, des codes linguistiques réagissent la langue dans laquelle nous nous exprimons (administrations, école, espace publiques, cercles familiaux, marché de l’emploi etc.). Cette mosaïque de langues en dit long sur notre société.Comment le parler algérien a t il évolué au fil de l’histoire algérienne?Quel est l’impacte sur la société du décalage linguistique entre la dardja, l’arabe classique et le français?Quelle est la langue de l’élite algérienne?Comment interpréter le one two three, viva l’Algiré ?Pour nous éclairer sur ce sujet, nous aurons le plaisir d’accueillir.